samedi 9 mars 2019

Nos interventions au Conseil municipal du vendredi 18 janvier 2019


En début de conseil, nous avons fait remarquer que l’heure du conseil municipal avait été changée sans nous demander notre avis, ce qui empêchait Patricia Pellerin d’y participer en raison de son travail. Nous avons dit : « Vous n’êtes pas entre vous : merci à l’avenir de nous demander notre accord pour un changement de jour et d’heure. »

La création d’un budget annexe « Développement culturel » incluant le TGP :

Nous avons tenu à réaffirmer notre opposition au choix de baisser de 150 000 à 50 000 euros la subvention à l’Association Culturelle du Val de Lorraine qui gérait le Théâtre Gérard Philippe, décision qui a entrainé l’impossibilité de poursuivre son activité et le licenciement de ses salariés , et nous avons déclaré : « Aujourd’hui la municipalité prend directement la gestion du Théâtre Gérard Philippe, mais ce ne sera plus dans les mêmes conditions, et de nombreuses questions se posent, car le moins que l’on puisse dire est que l’on manque de lisibilité ».

Nous avons posé plusieurs questions :

- « Quel va être maintenant le niveau réel de contribution de la municipalité au TGP ? »
L’adjoint à la culture nous a répondu : « Le budget culturel de la commune a été maintenu : 1,3 million d’euros. La municipalité maintient le niveau, l’ensemble des moyens. » Sans doute mais il inclut désormais le TGP : cela se fera-t-il à budget constant ?Le flou reste de mise.

- « Les diverses subventions qui servaient auparavant à financer a politique culturelle de l’ACVL vont-elles être récupérées pour le TGP nouvelle version ? Plus exactement est-ce que les subventions qui étaient inscrites sur le "plan de financement" non officiel qui a circulé vont être honorées ? »
Sur cette question, David Duchène nous répondu qu’aujourd’hui il n’y a pas d’engagement ferme et définitif, il ne nous pas assuré que tous les partenaires confirmeraient, se bornant à dire qu’il y a la confirmation du soutien de la Communauté de communes pour les scolaires.
Selon lui, le budget global est maintenu, la programmation est maintenue. En tout cas il semble bien que la municipalité ait considérablement réduit la voilure du TGP…
Concernant les personnels de l’ACVL qui ont été licenciés, il a dit : « Ils n’ont pas souhaité venir avec nous ».

- « En ce qui concerne le budget annexe "Développement culturel" dans lequel sera intégré le TGP, sera-t-il discuté en tant que tel au conseil municipal ? »
Réponse : c’est un budget, il sera discuté et voté.

Le maire a conclu en disant : « Il y a eu six crises, à chaque fois le TGP s’est relevé, le TGP vivra ! »

Loin de partager cet enthousiasme, nous avons déclaré : « Au-delà de la question du budget annexe, sur laquelle nous ne sommes pas opposés, nous ne sommes pas du tout convaincus que vous préparez un avenir pour le TGP » et nous nous sommes abstenus sur cette délibération.

La modification de la convention de partenariat avec les Francas :

Sur cette question également nous nous sommes abstenus en expliquant : « Il s’agit d’une modification mineure qui ne nous pose pas de problème. Mais, comme il est demandé de voter la convention avec les Francas, nous maintenons notre abstention car nous n’approuvons pas les raisons d’économies qui vous ont conduit à sous-traiter les activités enfance-jeunesse, même si nous n’avons strictement rien à reprocher à l’association Les Francas. »

On nous a expliqué que la convention était modifiée pour des raisons tarifaires, que la commune paie moins cher les repas et les refacture aux Francas.

L’adjoint à la culture nous a reproché de nous opposer à la fois lorsque la municipalité retire à une association (il voulait parler du TGP qui est retiré à l’ACVL) et aussi lorsque la municipalité redonne à une association (en référence à l’enfance et jeunesse qui est confiée aux Francas). En d’autres termes il nous accusait de faire de l’opposition systématique. En réalité, dans l’une et l’autre des deux situations, les choix de la municipalité ont été faits dans le but de dégager des économies que nous estimons injustifiées : c’est cela et cela seul que nous avons contesté.

L’exonération de loyers suite à la reprise d’une cuisine équipée au logement communal de l’école Colvis

Nous avons voté pour.

L’acceptation d’un acompte de remboursement de sinistre dans un appartement au dernier étage de l’Hôtel de ville

Nous avons voté pour et approuvé la démarche de la municipalité d’intenter un recours pour faire baisser la franchise de 25 000 euros, soit le quart du montant des dépenses occasionnées.

On nous a précisé que la franchise passera à 500 euros dès lors qu’il y aura un tiers responsable. Mais, celui-ci étant décédé, il faut produire un document du procureur de la République.

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