En début de conseil, nous avons fait remarquer que l’heure
du conseil municipal avait été changée sans nous demander notre avis, ce qui
empêchait Patricia Pellerin d’y participer en raison de son travail. Nous avons
dit : « Vous n’êtes pas entre vous :
merci à l’avenir de nous demander notre accord pour un changement de jour et
d’heure. »
La création d’un budget annexe « Développement
culturel » incluant le TGP :
Nous avons tenu à réaffirmer
notre opposition au choix de baisser de 150 000 à 50 000 euros la
subvention à l’Association Culturelle du Val de Lorraine qui gérait le Théâtre
Gérard Philippe, décision qui a entrainé l’impossibilité de poursuivre son
activité et le licenciement de ses salariés , et nous avons déclaré :
« Aujourd’hui la municipalité prend directement la gestion du Théâtre
Gérard Philippe, mais ce ne sera plus dans les mêmes conditions, et de
nombreuses questions se posent, car le moins que l’on puisse dire est que l’on
manque de lisibilité ».
Nous avons posé plusieurs
questions :
- « Quel va être
maintenant le niveau réel de contribution de la municipalité au
TGP ? »
L’adjoint à la culture nous a répondu : « Le budget culturel
de la commune a été maintenu : 1,3 million d’euros. La municipalité
maintient le niveau, l’ensemble des moyens. » Sans doute mais il inclut
désormais le TGP : cela se fera-t-il à budget constant ?Le flou reste
de mise.
- « Les diverses
subventions qui servaient auparavant à financer a politique culturelle de
l’ACVL vont-elles être récupérées pour le TGP nouvelle version ? Plus
exactement est-ce que les subventions qui étaient inscrites sur le "plan
de financement" non officiel qui a circulé vont être
honorées ? »
Sur cette question, David Duchène nous répondu qu’aujourd’hui il n’y
a pas d’engagement ferme et définitif, il ne nous pas assuré que tous les
partenaires confirmeraient, se bornant à dire qu’il y a la confirmation du
soutien de la Communauté de communes pour les scolaires.
Selon lui, le budget global est maintenu, la programmation est
maintenue. En tout cas il semble bien que la municipalité ait considérablement
réduit la voilure du TGP…
Concernant les personnels de l’ACVL qui ont été licenciés, il a
dit : « Ils n’ont pas souhaité venir avec nous ».
- « En ce qui concerne le
budget annexe "Développement culturel" dans lequel sera intégré le
TGP, sera-t-il discuté en tant que tel au conseil municipal ? »
Réponse : c’est un budget, il sera discuté et voté.
Le maire a conclu en disant : « Il y a eu six crises, à
chaque fois le TGP s’est relevé, le TGP vivra ! »
Loin de partager cet
enthousiasme, nous avons déclaré : « Au-delà de la question du budget
annexe, sur laquelle nous ne sommes pas opposés, nous ne sommes pas du tout
convaincus que vous préparez un avenir pour le TGP » et nous nous sommes
abstenus sur cette délibération.
La modification de la
convention de partenariat avec les Francas :
Sur cette question également
nous nous sommes abstenus en expliquant : « Il s’agit d’une modification
mineure qui ne nous pose pas de problème. Mais, comme il est demandé de voter
la convention avec les Francas, nous maintenons notre abstention car nous
n’approuvons pas les raisons d’économies qui vous ont conduit à sous-traiter
les activités enfance-jeunesse, même si nous n’avons strictement rien à
reprocher à l’association Les Francas. »
On nous a expliqué que la convention était modifiée pour des raisons
tarifaires, que la commune paie moins cher les repas et les refacture aux
Francas.
L’adjoint à la culture
nous a reproché de nous opposer à la fois lorsque la municipalité retire à une
association (il voulait parler du TGP qui est retiré à l’ACVL) et aussi lorsque
la municipalité redonne à une association (en référence à l’enfance et jeunesse
qui est confiée aux Francas). En d’autres termes il nous accusait de faire de
l’opposition systématique. En réalité, dans l’une et l’autre des deux
situations, les choix de la municipalité ont été faits dans le but de dégager
des économies que nous estimons injustifiées : c’est cela et cela seul que
nous avons contesté.
L’exonération de loyers
suite à la reprise d’une cuisine équipée au logement communal de l’école Colvis
Nous avons voté pour.
L’acceptation d’un acompte
de remboursement de sinistre dans un appartement au dernier étage de l’Hôtel de
ville
Nous avons voté pour et
approuvé la démarche de la municipalité d’intenter un recours pour faire
baisser la franchise de 25 000 euros, soit le quart du montant des
dépenses occasionnées.
On nous a précisé que la franchise passera à 500 euros dès lors qu’il y
aura un tiers responsable. Mais, celui-ci étant décédé, il faut produire un
document du procureur de la République.
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