Le rapport d’activité 2017 de la Communauté de communes
présenté par M. Trorglic :
- A propos des ordures ménagères, nous lui avons demandé si,
avec le système incitatif et la diminution constatée de la quantité collectée,
la taxe d’enlèvement des ordures ménagères allait diminuer.
M. Trorglic a dit que
la taxe serait abaissée cette année de 9 % à 8 % (elle était passée de 10,1 % à
9 %).
- Concernant les repas fournis par la cantine centrale, où il
y a à la fois des repas en liaison chaude et des repas en liaison froide, nous
avons demandé pourquoi tout n’est pas distribué en liaison chaude, ce qui est
tout de même mieux que des plats réchauffés, moins appétents, tout
particulièrement quand ils sont destinés aux personnes âgées
Il a reconnu que
« certains y trouvent une différence gustative », mais selon lui la
liaison froide est « plus appropriée » pour les personnes âgées car
beaucoup d’entre elles ne commandent qu’un repas par jour, qui leur sert le
midi et le soir.
- Comme la Chambre régionale des comptes a relevé que le
quota de 6 % d’embauches réservées aux personnes handicapées n’est pas respecté
à la CCBP, nous lui avons demandé quelles mesures il compte prendre pour
appliquer la réglementation.
Il a répondu que les
handicapés n’en font pas forcément la déclaration, mais « nous devons être
plus attentifs ».
- Enfin nous avons interpellé le président du conseil de
surveillance du centre hospitalier de Pompey - Lay-Saint-Christophe qu’il est au
titre de la présidence de la Communauté de communes du Bassin de Pompey :
« Vous le savez, vendredi 21 septembre, à l’appel des
syndicats CGT et FO, des agents, avec le soutien de militants et d'élus, ont
dénoncé l’insuffisance des effectifs, les journées de travail de 12 heures, les
pressions sur le personnel, les dépassements d'horaires, le rappel du personnel
sur ses jours de repos, le non-remplacement des absences pour maladie et
accidents du travail et aussi le recours aux emplois précaires. Ils demandent
des embauches fermes.
« Les personnes âgées paient plus 1 800 euros par mois
sans pour autant que les prestations dues (nettoyage, entretien, soins aux
personnes) soient respectées par manque de personnel.
La qualité des soins va de pair avec l'embauche
d'infirmières et autres personnels, ainsi que la titularisation des emplois
précaires. »
Il nous a répondu que
c’est un peu en dehors des compétences de la CCBP.
Il a dit que personne
ne postule pour ces postes, les postes sont ouverts mais il n’y a pas de
candidats (infirmières, aides-soignantes), que c’est nouveau.
Il faudrait peut-être se demander pourquoi…
Nous n’avons pas eu de réponse sur la titularisation des
personnes en emploi précaire qui, elles, sont bien là et pourraient être
embauchées.
Le rapport 2017 de la CCBP n’était pas soumis au vote des
conseillers municipaux.
La décision modificative n° 2 :
Cette décision modificative comportait seulement des
ajustements sur lesquels nous n’avons pas d’observation particulière à faire (comme l’achat de matériel pour l :
nous l’avons votée même si nous nous étions prononcés contre le budget primitif
parce qu’il correspondait clairement à un choix de restrictions budgétaires
comme la baisse de 100 000 euros de la subvention au TGP.
L’autorisation de programme de renouvellement urbain et
social du quartier de la Penotte
Nous avons rappelé n’avions pas approuvé tous les aspects du
programme de renouvellement urbain et social du quartier de la Penotte (en
particulier la décision d’augmenter la hauteur de certains immeubles par
rapport à ce qui était initialement prévu). Mais, bien entendu, nous avons voté
pour l’autorisation du programme.
Le remboursement d’un sinistre (le mur de l’école Louise
Michel) et l’extinction de créances :
Nous avons voté pour ces trois délibérations.
La rétrocession à la commune à titre gratuit du chemin de
la Ravage
Nous avons voté pour cette délibération - faite avec
l’accord de tous les résidents de ce chemin, parmi lesquels certains ont eu
reçu des indemnisations - qui leur permettra enfin d'avoir une rue digne de ce
nom et les prestations de service public telles que le ramassage des poubelles
devant leur domicile dont ils ont été privés pendant plus de 30 ans. Nous avons
souligné que ces habitants avaient eu raison de se regrouper en association et
de se battre contre cette injustice, qui va donc être réparée.
L’achat d’une parcelle permettant le passage du camion
des ordures ménagères
Nous avons également voté cette décision, qui est
complémentaire de la délibération précédente : cela permettra au camion
d’accéder au chemin de Ravage pour collecter les ordures ménagères devant les
habitations.
La convention de mobilier
urbain avec Publimat
La société Publimat va implanter
des panneaux publicitaires dans la commune pour dix ans en implantant en
contrepartie deux tableaux lumineux pour les annonces de la municipalité.
Nous avons demandé si cela correspondait
à une augmentation du nombre de panneaux et de la surface prise par la
publicité dans la ville.
Il nous a été répondu que oui. Mais le fait que la convention permette
à la commune (et à l’intercommunalité) d’avoir gratuitement un outil de
communication, qui sera accessible aux associations, nous a amenés à voter pour.
L’ouverture dominicale des commerces de détail pour
l’année 2019
N’étant pas d’accord, nous avons fait la déclaration
suivante :
« L'extension à douze dimanches – tous les dimanches en
décembre et trois en janvier ! – des ouvertures des commerces de détail
fait partie de la loi Macron. Le choix de votre majorité de l’étendre à la zone
Grand Air permet d'offrir aux chaines qui possèdent les magasins plus de
possibilités d'exploiter les salariés, qui devront sacrifier leur vie familiale
dans la période des fêtes.
« Cela incitera peut-être un peu plus des familles à
passer leurs dimanches à faire du lèche-vitrines dans cette zone commerciale
mais, sans augmentation du pouvoir d’achat, cela ne leur permettra guère
d’acheter davantage…
« Cela se vérifie sur la zone Grand Air par les
fermetures incessantes de magasins : exit le Go Sport, la Halle aux
chaussures, Jysk et bien d'autres enseignes. Au final ce sont des travailleurs
qui paient la facture et se retrouvent à Pôle Emploi.
« Nous voterons contre et nous continuerons à combattre
ces mesures de régression sociale. »
Pour le maire les
salariés sont volontaires…
Reste à vérifier si ce n’est pas du volontariat forcé et
pourquoi des salariés sont volontaires pour passer leur dimanche à travailler…
Il y a eu également une question posée par l’adjoint à la
culture qui a dit qu’on a autre chose à
faire le dimanche comme se cultiver et qui a regretté qu’il n’y ait eu aucun
bilan de fait et demandé : « Quel est le bilan de l’ouverture jusqu’à
maintenant ? »
Il a également voté contre cette délibération sur les
dimanches travaillés.
La convention avec l’association Coup de pouce
CLÉ et l’Education Nationale
Nous sommes bien évidemment pour cette aide, mais nous avons
demandé pourquoi la somme mobilisée (15 462 euros) était inférieure à celle
de l’an passé (17 484 euros).
On nous a assuré que
la baisse en question ne correspondait pas à une diminution du service et que la
subvention a même augmenté pour le salaire de l’animatrice.
Nous avons voté pour.
La modification des modalités et tarifs de l’aide aux
devoirs dans les écoles
Nous avons voté pour.
L’aide financière à la rentrée scolaire
Nous avons voté pour ce chèque-cadeau de 30 euros qui est
attribué chaque année aux élèves du second degré, c’est-à-dire aux collégiens
et aux lycées.
Nous avons en même temps demandé ce qu’il en était de l’aide
donnée aux étudiants.
Comme il nous a été
assuré que l’aide de 80 euros pour les étudiants est maintenue, nous avons approuvé
la délibération.
Le financement des classes découvertes
Nous avons voté pour.
La convention entre la ville et la CCBP pour la
fourniture des repas à domicile
Comme nous l’avions dit en début de séance au président de
la CCBP, nous avons déclaré : « Avec la mise en place de la liaison
froide, c’est l’appétence des plats qui diminue, alors que c’est tellement
important pour maintenir l’envie de s’alimenter des personnes âgées » et
nous nous sommes abstenus.
Même réponse :
c’est pour des raisons d’hygiène.
Après les délibérations nous avons posé une question
relative au TGP :
« La fin du TGP a été provoquée par la décision de la
municipalité de diminuer des deux tiers sa subvention à l’association. Cela
entraine aussi une casse sociale : trois employés de l’association vont
être licenciés et un autre retrouve seulement un travail à temps partiel.
Qu’est-ce que vous proposez pour que ces salariés puissent garder un
emploi ? »
On nous a répondu que
cela est traité dans la modification du tableau des effectifs, la délibération
ayant finalement été reportée au prochain conseil suite à la protestation du
syndicat CGT, car encore une fois elle n’avait pas été discutée en CTE comme
l’impose la réglementation.
Nous avons aussi posé une question à propos d’une aire
d’accueil :
« Pourquoi Frouard, ville de plus de 5 000
habitants, n'a-t-elle toujours pas d'aire d’accueil alors que la loi Besson du
5 juillet 2000 (votée il y a dix-huit ans !) l'y oblige ? »
Il nous a été répondu
que cela se règle au niveau de la Communauté de communes (à Marbache) et que la
commune fait beaucoup…
En fait cette réponse entretient la confusion entre l’aire
d’accueil que doit avoir Frouard (Pompey en a une) et l’aire de grand accueil
qui, elle, relève de la communauté de communes. On n’avance guère !
Une intervention :
Le conseil étant terminé, il y a eu notamment une
intervention d’une habitante présente à la séance pour dire que l’entretien des
bords du canal n’est pas fait et qu’il y a beaucoup d’endroits inaccessibles,
ce qui empêche d’aller jusqu’à Liverdun.
Il lui a été répondu
que le débroussaillage dépend de Voies Navigables (VNF) et que la municipalité
leur a fait des courriers. A suivre…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire